Le métier d’électricien est particulièrement apprécié pour la diversité des missions qu’il permet de réaliser, pour la diversité des clients et des univers de travail.
L’électricien ne réalise pas seulement des travaux électriques dans des immeubles résidentiels, commerciaux ou industriels, mais réalise aussi la distribution de l’électricité et le raccordement du réseau avec les différents appareils. Il peut aussi installer les canalisations, les supports, mettre en place les câblages, installer les armoires électriques, etc.
Son champ d’intervention couvre donc toutes les étapes de l’installation et jusqu’à la mise en service. Il intervient aussi sur des chantiers de dépannage ou de rénovation.
Vous souhaitez devenir électricien à votre propre compte ? La concurrence est intense dans tous les segments du marché de l’électricité, c’est pourquoi il est indispensable de ne pas se lancer trop précipitamment dans l’aventure.
Avant de créer votre entreprise, découvrez tout ce qu’il faut savoir au sujet du métier d’électricien !
Suivez le guide !
Exercer le métier d’électricien nécessite une formation certifiée et reconnue par l’État. Plusieurs permettent d’atteindre cet objectif à différents niveaux d’études. Parmi les plus courantes, on retrouve :
- Le CAP électricien (anciennement CAP préparation et réalisation d’ouvrages électriques)
- Le Brevet de Compagnon Professionnel Installateur en équipements électriques
- Le CQP électricien monteur installateur courants faibles
- Le Baccalauréat Professionnel MELEC (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés)
- Le Baccalauréat Professionnel électricien (anciennement Installations et équipements électriques)
- Le BTM installateur en équipements électriques
- Le MC technicien en énergies renouvelables, option énergie électrique ou option énergie thermique
- Le BTS FED (Fluides énergies domotique)
- Le BTS Électrotechnique
Plusieurs statuts juridiques sont à votre disposition pour exercer cette profession :
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L’EIRL (Entreprise individuelle à responsabilité limitée). Comme son nom l’indique, l’entrepreneur n’est responsable qu’à la hauteur du montant de ses apports en capital au sein de l’entreprise. Son patrimoine personnel est protégé en cas de mauvaises affaires, et ne peut être utilisé pour recouvrer une éventuelle créance.
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L’EURL (Entreprise universelle à responsabilité limitée). Elle cumule le même avantage que l’EIRL, mais son dirigeant est considéré comme travailleur indépendant. Il bénéficie d’un régime de protection sociale spécifique, moins performant que celui des salariés.
- La SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle) est particulièrement souple. Son fonctionnement quotidien est fixé dans les statuts. Le Président de la SASU est rattaché au régime général de la sécurité sociale.
- Le statut micro-entrepreneur est particulièrement simple à créer, à gérer et à dissoudre. Vos cotisations sociales sont calculées sur la base du chiffre d’affaires brut réalisé. Ce dernier est plafonné à 176 200€ pour les activités d’achat-revente et 72 500€ s’il s’agit de prestations de service.
Si vous souhaitez créer une société et intégrer un ou plusieurs associés, nous vous recommandons de privilégier :
- La SARL : Dirigée par un gérant au quotidien et par une assemblée générale annuelle regroupant l’ensemble des associés, il faut être au moins 2 associés, et disposer d’un capital social minimum de 1€ pour la créer. La responsabilité des associés est limitée aux montants de leurs apports en capital au sein de la société. Les formalités administratives sont allégées, et vous avez la possibilité de choisir votre régime fiscal
- La SAS : Un capital social minimum de 1€ est requis et il faut être au minimum deux associés pour la créer. Une SAS est dirigée par un Président qui peut être une personne physique ou morale. Elle dispose donc d’une organisation internet solide et d’une gouvernance simplifiée
Les modalités de création de votre entreprise dépendent du statut juridique choisi. Pour en savoir davantage, rapprochez-vous du Centre de Formalités des Entreprises compétent. Il dépend de l’adresse de votre siège social.
Aussi, il est indispensable de souscrire deux assurances professionnelles différentes :
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La garantie biennale pour couvrir toutes les prestations électriques durant les 2 années qui suivent la fin des travaux
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L’assurance de responsabilité décennale pour garantir les installations durant 10 années, valable pour les constructions récentes, les travaux de rénovation et s’appliquant en cas de dommage rendant l’ouvrage impropre à sa destination
Enfin, le statut juridique adopté définira les modalités de versement de vos revenus en salaires ou dividendes.
De nombreux électriciens freelance utilisent les services d’une société de domiciliation pour obtenir une adresse de siège social valorisante, alléger leur quotidien et réaliser des économies d’impôts !
Cette alternative simple et peu onéreuse suscite la confiance de vos clients, et met toutes les chances de votre côté pour optimiser la réussite de votre projet !
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Rédigé par notre expert Paul LASBARRERES-CANDAU
le 8 septembre 2020