En plus de déterminer une activité professionnelle viable, qui tourne souvent autour des métiers du numérique (développement web, informatique, e-commerce, monétisation de blogs, design, formations, etc.), il convient de choisir la forme juridique de la société sur laquelle se bâtira cette activité professionnelle.
Si les démarches sont simplifiées pour les auto-entrepreneurs, il est loin d’en être de même pour ceux qui créent une société. Entre les très nombreuses démarches administratives qu’impose l’immatriculation de la société, et les documents à joindre pour constituer son dossier, la création de sa société peut prendre du temps, beaucoup de temps.
Aujourd’hui, nous voulons tous que les choses aillent vite, car nous avons bien compris que le temps était de l’argent. Le perdre dans des démarches administratives fastidieuses est particulièrement frustrant. C’est pourquoi, créer son entreprise en ligne comporte bien des avantages.
Lorsque vous entrez dans les métiers du numérique, vous pouvez exercer votre activité directement depuis votre domicile, avec une simple connexion internet et le matériel informatique qui va bien.
Il en va de même des outils qui vont accompagner la vie de votre entreprise. Qu’il s’agisse de la boutique en ligne de votre e-commerce ou de la plateforme sur laquelle vous vendez vos produits, tout est disponible directement sur internet, parfois même gratuitement.
Avec la création d’une société en ligne, vous ne passez pas un temps interminable à chercher des locaux pour développer une boutique physique, et à vous placer sur des biens en concurrence avec d’autres entrepreneurs. Vous pouvez tout simplement opter pour la domiciliation en ligne.
Par conséquent, qu’il s’agisse d’un prêt pour devenir propriétaire d’un bien, ou d’un loyer mensuel à verser pour bénéficier du fonds de commerce, avec une activité en ligne vous n’engagez quasiment aucuns frais.
Mis à part l’achat d’un nom de domaine, qui coûte tout au plus 15€ par an, vous pouvez vous lancer dans l’entrepreneuriat sans vous endetter, et y réussir.
Bien que vous puissiez acheter un nom de domaine et créer votre site internet n’importe où et n’importe quand, vous ne pouvez pas faire l’économie de la création d’une entreprise. Tout simplement car l’entreprise permet de facturer les clients, de régler les fournisseurs, d’interagir avec les administrations, mais également avec les plateformes que vous utiliserez en ligne.
Dans la grande majorité des cas, vous ne pourrez rejoindre aucune plateforme de vente en ligne sans entrer votre numéro de T.V.A. intracommunautaire, qui vous sera justement fourni grâce à la création de votre société.
Les démarches que vous devrez effectuer sont donc les suivantes :
Toutefois, avant de vous lancer dans ces démarches, il est nécessaire que vous connaissiez le régime juridique que vous souhaitez choisir pour votre société. Cela s’appelle le statut juridique.
Trois grandes solutions s’offrent à vous, en fonction de votre activité et de votre projet :
La micro-entreprise repose sur plusieurs avantages, qui ont pour but de faciliter la vie d’un entrepreneur agissant souvent seul :
Le régime applicable à la micro-entreprise vise avant tout à permettre à un entrepreneur de travailler seul, sans avoir à compter sur une équipe comprenant un comptable, une gestionnaire de paie, ou encore un conseiller fiscal.
Par contre, ce régime a également ses inconvénients :
L’entreprise individuelle est un cadre juridique très souvent utilisé par les entrepreneurs, car il comprend de nombreux avantages :
Qu’il s’agisse du régime fiscal simplifié, qui fait l’économie des obligations comptables et permet la franchise en base de TVA, ou encore de l’absence d’assemblée générale et de prise de décision collégiale sur les grandes orientations, le régime de l’entreprise individuelle séduit.
Toutefois, il a ses inconvénients :
La forme sociétaire comprend de nombreuses formes juridiques distinctes, qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients :
Si la SA est une forme juridique extrêmement coûteuse, demandant un capital de départ conséquent et répondant à des formalités extrêmement lourdes, il n’en est pas de même des autres formes juridiques.
De manière générale, elles permettent de séparer la personnalité juridique de l’entreprise de celle de l’entrepreneur, et donc de protéger le patrimoine personnel bien plus efficacement que dans le cadre de l’entreprise individuelle ou de la micro-entreprise.
Quel que soit la forme juridique que vous choisirez pour votre entreprise, vous pourrez prétendre à des aides sociales.
Plusieurs organismes proposent d’accompagner les citoyens dans la création de leur entreprise :
L’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est une aide financière soumise à déclaration auprès de Pôle emploi. Il s’agit du versement d’allocations de chômage qui prennent la forme de capitaux propres.
Pour y bénéficier, vous devez être autorisé à percevoir l’ARE, ou avoir été licencié et être dans votre période de préavis, de congé de reclassement ou de congé de mobilité. Le montant de l’aide est de 45% de vos droits à l’ARE.
L’ACRE (aide à la création ou à la reprise d’entreprise) est une exonération partielle sur les charges sociales de l’entreprise. Pour en bénéficier, vous devez notamment être demandeur d’emploi pouvant bénéficier d’une indemnisation par Pôle emploi ou être inscrit à Pôle emploi depuis plus de six mois.
Vous bénéficierez d’une exonération totale de charges sociales si vos revenus sont inférieurs à 30 852 euros sur l’année.
L’ARE (aide au retour à l’emploi) est une aide dont vous pouvez bénéficier si vous ne faites pas déjà appel à l’ARCE. Il vous suffit de maintenir votre inscription à Pôle emploi, et de remplir les conditions d’attributions qui dépendent de votre âge, votre date d’inscription à pôle emploi, ainsi que des revenus que vous percevez.
Une fois ces conditions respectées, vous pourrez espérer toucher l’ARE à laquelle vous auriez pu prétendre si vous n’aviez pas repris une activité, diminuée par 70% du salaire brut que dégagera votre activité.
Les aides financières sont au nombre de quatre :
L’Association pour le droit à l’initiative économique se répartit en 180 agences, qui vous proposent divers services, comme assurer votre activité professionnelle, votre flotte de véhicules, ou encore vous proposer une complémentaire santé.
L’ADIE vous propose également une formation gratuite d’une à deux semaines qui vous permettra de mieux comprendre comment créer votre entreprise. Surtout, l’ADIE vous permet de contracter un micro-crédit d’un montant de 10 000 euros, si une personne de votre entourage se porte garant à hauteur de 50% de la somme.
Le Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d’entreprise (NACRE), se traduit par une aide financière destinée à faciliter la création d’un projet ou la reprise d’une entreprise. Elle peut être sollicitée via un contrat d’engagement signé avec un organisme conventionné par la région à laquelle vous appartenez.
Vous pourrez bénéficier d’un accompagnement d’une durée de trois ans, tant dans le cadre d’une création que d’une reprise d’entreprise.
Il s’agit d’un prêt qui vous est accordé une fois que votre projet à passé la validation d’un comité d’engagement devant lequel vous l’avez présenté.
Vous serez ensuite accompagné, durant deux ans, par un autre entrepreneur du réseau entreprendre. Le montant des prêts varie en fonction des besoins, et s’échelonne de 10 000 à 50 000 euros.
Il s’agit d’un prêt d’honneur à taux 0, qui vous est fait personnellement et non pas à votre entreprise. Le montant moyen de ce prêt s’élève à 9700 euros. Pour l’obtenir, vous devez présenter votre projet devant un comité d’agrément.
Le prêt d’honneur peut être une étape indispensable dans l’obtention d’un prêt par un organisme bancaire.
Il existe deux types d’aides fiscales, qui reposent sur des exonérations liées à la zone géographique de votre lieu d’implantation. On compte :
La ZFU permet à l’entreprise de bénéficier d’une exonération d’impôt durant huit ans :
La ZAFR vous permet de bénéficier d’une exonération totale d’impôt durant deux ans, puis d’un abattement de 75%, 50% et 25%, dès lors que vous vous y êtes implanté avant le 31 décembre 2020.
La BPI est un organisme placé sous la gestion de l’Etat qui a pour mission d’aider les entrepreneurs à obtenir des prêts financiers.
La BPI fait aussi office de caution et offre ainsi les garanties nécessaires à convaincre les banques de votre capacité à rembourser le prêt qu’elles peuvent vous octroyer.
En conclusion, la création d’entreprise n’a jamais été aussi simple que depuis l’invention d’internet. Le développement d’activités 100% numériques vous assure une flexibilité incomparable à tout autre type d’activité. Il vous permet de créer de la valeur directement depuis votre domicile et de devenir gérant d’une entreprise.
La législation vous offre un large choix de statuts juridiques, qui vous permettent d’opter pour celui qui vous convient le mieux, en fonction des avantages et des inconvénients de chacun d’entre eux.
Bien que la création d’une entreprise en ligne ne nécessite que peu de fonds pour bien débuter, vous pouvez bénéficier d’aides à la création d’entreprise, d’exonérations fiscales ou encore de garanties vous permettant de contracter un prêt auprès de votre banque.
Sans nul doute, l’entrepreneuriat bénéficie de très beaux outils pour faciliter le démarrage d’une entreprise. Profitez-en avec Sedomicilier.fr, et faites-vous accompagner par une équipe d’experts.
Pour créer votre entreprise, vous devez :
Réaliser le dossier de constitution de l’entreprise.
Réaliser un stage de préparation à l’installation (SPI), selon votre activité.
Lancer votre activité !