Le local commercial est le lieu dans lequel une entreprise fait le choix d’exercer. Il est important de bien choisir votre local commercial en fonction de plusieurs critères.
En premier lieu, son emplacement doit refléter tout votre sérieux, et votre crédibilité. La location d’un local commercial est une solution privilégiée par de nombreux entrepreneurs.
La signature du bail est un acte fort, car il vous engage à verser un loyer mensuel pendant une période déterminée…mais pas seulement !
Il est donc indispensable d’examiner attentivement chaque opportunité afin de réaliser le meilleur choix pour le succès de votre projet.
Louer un local commercial vous permet de bénéficier de vos propres locaux, de recevoir vos clients et d’aménager un espace de travail à votre guise. La location est une bonne solution pour les entreprises qui intègrent leurs frais de siège dans leurs frais généraux.
La location permet de trouver rapidement un produit en bon état, adapté à vos besoins et quel que soit le profil de votre entreprise.
Aussi, la signature d’un bail protège le locataire pendant une durée déterminée avec la possibilité de quitter le lieu tous les trois ans. La location permet de maintenir votre capacité d’investissement intacte, pour assurer le bon développement de votre entreprise.
Il existe plusieurs formes de location d’un local commercial. Le plus souvent, il s’agit d’une location individuelle : l’entrepreneur s’acquitte de l’ensemble des frais. Il est possible d’opter pour la location partagée, permettant aussi de répartir les frais (loyer, frais d’énergie, d’entretien, etc.) Cette solution est en vogue chez les professions libérales par exemple.
Nous ne le répèterons jamais assez : le bail commercial possède une importance capitale. D’une durée minimale de 9 ans, il implique aussi d’avancer plusieurs frais : le paiement de droits d’entrée (aussi appelés « pas de porte ») et des honoraires est indispensable. Il s’accompagne d’un dépôt de garantie lui permettant d’assurer sa bonne exécution.
Enfin, il est restitué au bailleur lors de son départ, déduction faite des éventuelles dégradations ou usures constatées.
Plusieurs points doivent être scrutés avec attention afin de ne pas commettre d’erreur.
Tout d’abord, veillez à signer le bon type de bail. L’intitulé « commercial » doit figurer clairement, sans quoi vous ne serez pas en mesure d’exercer une quelconque activité de vente. Un bail précaire n’est pas un bail commercial.
Ensuite, ne faites pas d’erreur concernant la durée du bail. Sa durée minimale est de 9 ans, divisée en 3 périodes de 3 ans. Si le bail est signé pour une période supérieure à 9 ans, le propriétaire pourra fixer librement le prix du loyer qu’il désire recevoir. Dans le cas contraire, aucune augmentation non justifiée ne peut avoir lieu.
Enfin, prêtez attention à toutes les charges qui vous incombent avant de signer ce précieux document. La loi laisse une grande liberté pour fixer la répartition des charges entre le propriétaire et le locataire. Le plus souvent, ce dernier s’acquitte des impôts locaux, des taxes et primes à payer.
De nombreux entrepreneurs se détournent de cette solution en raison de son coût et de sa rigidité. Le versement d’un loyer mensuel ne correspond pas toujours avec les moyens limités d’une jeune entreprise, tout comme l’apport d’une caution et de garanties.
D’autres alternatives existent pour domicilier votre entreprise :
Elle s’adapte à tous les profils, et permet aux équipes de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.