Elle détrône ainsi la SARL, qui était jusqu’alors la plus prisée. Ce succès récent s’explique notamment par le fait que les chefs d’entreprise sont attirés par la souplesse que permet cette forme juridique concernant la gestion de l’entreprise.
Cette latitude laissée aux associés s’explique par la possibilité d’avoir des statuts de société qui s’adaptent à des situations spécifiques.
Pour en savoir plus sur ce sujet, nous expliquons ici tout ce qu’il faut savoir sur la forme juridique SAS
En créant une société, les associés limitent leur responsabilité aux apports que chacun fait à la société.
Ainsi, une faillite professionnelle ne sera pas synonyme de faillite personnelle, ce qui est le risque lorsque l’entrepreneur exerce en son nom propre.
Par le biais de la société, l’associé protège son patrimoine personnel et le met à l’abri des créanciers de l’entreprise.
Les avantages de la SAS par rapport à la SARL sont les suivants :
Pour que l’immatriculation soit réalisée par le Greffe du Tribunal de Commerce compétent, il faut procéder à une publication d’annonce légale dans un JAL (Journal d’Annonces Légales).
Les frais liés à cette publication sont variables et dépendent du journal choisi. Le prix de l’annonce légale est déterminé en fonction du nombre de lignes.
De même, le capital social doit être déposé sur un compte bloqué, dans une banque la plupart du temps. Celle-ci fournira un certificat de dépôt des fonds, nécessaire à l’immatriculation.
Enfin, auprès du greffe il faut déposer un formulaire M0 de création de SARL, auquel il est obligatoire de joindre un exemplaire des statuts de la société.
Chaque dirigeant doit faire parvenir une déclaration de non-condamnation et de filiation. De même, chaque bénéficiaire effectif (personne physique qui contrôle la société) doit être déclaré.
À ces documents, doivent être joints, le certificat de dépôt des fonds et l’avis de publication de l’annonce légale. Le coût d’immatriculation d’une SAS est d'environ environ 40€.