Commençons par ce qu’il n’est pas : le growth hacker n’est pas un hacker au sens informatique du terme. Son but n’est pas de trouver des vulnérabilités sur un réseau ou dans un logiciel informatique.
Le growth hacker est avant tout un marketer, c’est-à-dire un individu capable de booster la croissance de la société pour laquelle il travaille. Comment ? En utilisant tous les canaux du marketing, et toutes les techniques pour générer :
Son objectif se résume à trouver des clients qualifiés qui vont pouvoir passer dans le pipeline des vendeurs. Dit plus simplement, il cherche à amener des clients intéressés par les services ou les produits de l’entreprise jusqu’à un vendeur.
Alors, pourquoi le terme de Growth Hacking ? Parce que tout cela, il le fait avec les outils numériques, en cherchant les clients sur les réseaux sociaux, les forums, les moteurs de recherche, etc.
Un bon growth hacker parvient à trouver les clients, où qu’ils soient en ligne, à prendre contact avec eux et à les convertir.
Aucun. Le growth hacker n’est pas un diplômé d’une prestigieuse université. C’est là où il rejoint le concept de base du hacking : c’est un bidouilleur. Dit comme ça, c’est tout de suite moins glamour que la version anglaise “hacker”.
Il cherche ce qui fonctionne pour générer des leads. Tout ce qui fonctionne. Le growth hacker peut, ou non, exercer son activité avec éthique. Tout dépend des volontés de son client. S’il faut en passer par des techniques à la limite de la légalité, voire totalement obscures, le growth hacker peut répondre présent.
C’est là que le principal problème se pose pour ceux qui aspirent à ce métier : le growth hacker doit savoir littéralement tout faire. Qui dit “hacker” ou “bidouilleur”, dit également “touche-à-tout”.
Pour booster la croissance d’une entreprise de manière exponentielle (c’est ce que promet le growth hacking), il faut avoir une vue d’ensemble de la présence de cette société en ligne.
Le growth hacker doit avoir une profonde compréhension du fonctionnement des algorithmes des moteurs de recherche, des plateformes de réseaux sociaux, des campagnes publicitaires, etc. tout en sachant coder avec, au moins, les langages de programmation du front-end (HTML, CSS, Javascript).
Tour d’horizon de ses missions, pour bien comprendre ce qu’il doit maîtriser.
Le but d’un growth hacker n’est pas, en premier lieu, de régler les problèmes de SEO du site internet de l’entreprise pour laquelle il travaille. Toutefois, s’il peut faire d’une pierre deux coups en amenant des clients sur la landing page (page d'atterrissage) d’un site à fort potentiel de référencement, c’est mieux.
Par conséquent, le growth hacker doit être en mesure d’analyser le site de son client, de trouver les problèmes à corriger, puis de prendre les mesures qui s’imposent pour y appliquer les correctifs. Tout cela, évidemment, sans faire cracher le site.
Parce que le growth hacker est là pour faire gagner de l’argent rapidement à son client, pas pour lui en faire perdre. D’où la nécessaire maîtrise des langages de programmation, et aussi des CMS sur lesquels ces sites sont généralement adossés (Wordpress, Drupal, Joomla, eZ Publish, SPIP, etc.).
Toute campagne marketing commence par une collecte de données. Qu’il s’agisse de liste e-mail, de liste de comptes sur les réseaux sociaux, ou de tendance sur laquelle faire surfer une campagne publicitaire, le growth hacker comprend le monde du data mining.
Pour ce faire, le growth hacker doit être en mesure d’automatiser de nombreuses tâches marketing, afin de collecter le plus d’informations possibles. Pourquoi ? Parce que ce qui peut être inutile dans une campagne publicitaire peut être déterminant dans une autre.
Pour mener des campagnes marketing rentables, le growth hacker doit savoir utiliser les outils d’analyse de trafic comme la Google Search Console, Google Analytics, ou le Google Data Studio.
Cette compréhension de l’origine du trafic lui permet d’éliminer les stratégies marketing inefficaces et, à l’inverse, de développer celles qui fonctionnent vraiment.
Le growth hacker doit impérativement connaître, et savoir utiliser les canaux marketing :
À l’exception notable du marketing de contenu. Encore une fois, le growth hacker n’est pas là pour construire une marque, en créant un contenu durable et de qualité. Son but est de trouver des leads rapidement.
Il ne faut donc pas confondre le growth hacking avec le growth marketing, qui vise à développer une image de marque sur le long terme.
Une fois que le growth hacker a réuni une masse d’informations suffisantes, il est en mesure de réaliser des campagnes publicitaires ciblées, via Facebook Ads, Google Ads ou encore LinkedIn ads.
C’est ici que l’analyse du trafic lui permet de mener, par exemple, des campagnes de retargeting pour tenter de convertir des utilisateurs qui n’ont pas mordu à l’hameçon dès la première publicité qui leur a été présentée.
Après avoir vu les missions du growth hacker, on constate sans mal que ses compétences entrent dans une liste non-exhaustive, qui inclut :
Le point du management est important, car le growth hacker ne peut pas tout réaliser seul. Planifier une campagne publicitaire est important, mais lui trouver un contenu l’est encore plus. S’il peut parfois s’appuyer sur les salariés de son client, le growth hacker peut aussi être livré à lui-même. Il devra donc savoir s’entourer de freelancers, ou d’une équipe qu’il montera à l’intérieur de sa propre start-up.
Le growth marketing peut aussi être réalisé en freelance. Pour cette catégorie de travailleurs individuels, les revenus ne sont pas connus.
Un growth hacker peut aisément devenir :
Il est en capacité d’évoluer sur l’ensemble des postes se trouvant sur la chaîne marketing.
Afin de déterminer le profil d'utilisateurs que vous devrez cibler, il faut effectuer plusieurs tests à partir de canaux différents.
Le tracking vous aidera à mesurer le bon fonctionnement des canaux utilisés lors des tests. Il est indispensable afin de pouvoir décider de garder ou non les canaux utilisés.
Le tracking permet également de vous orienter vers de nouveaux axes d'amélioration afin d'optimiser les résultats.
Les canaux testés et approuvés peuvent être utilisés jusqu'à saturation. Pensez à toujours innover et à effectuer de nouveaux tests afin de toujours avoir à portée de main des leviers fonctionnels.